Un nuage individuel rappelle au gris, rappelle au ciel, nos radiants éternels,
Cette grâce antipersonnel.
Image de soi en virtuel, je m’appelle hier, je m’appelle telles mes lubies ponctuelles,
Ma bombe antipersonnel.
Et ça fait peur.
Un nuage individuel fait dire aux hommes qu’ils n’ont plus d’ailes, aveugles, les yeux rivés au ciel,
Retournez-vous, elles sont si belles !
Quand l’idée de soi est virtuelle, l’idée de soi est une idée, tantôt l’abeille, tantôt le miel, tantôt le soin, tantôt le fiel,
L’idée de soi je lui souris, je m’appelle l’instant, je m’appelle tel l’appel que je prends.
L’idée de soi forgée en toi je lui souris, potentiellement tu es l’instant,
Tu t’appelles tel le courant que tu prends.
Que s’allume qui étincelle, que s’allume qui éteint celle.
Un jour de plus à observer,
Observer le silence un jour de plus,
Même si seuls certains jouiront.
On aura tous un aigle au poing,
Un loup aux abords du campement,
Même si seuls certains jouiront de leur fidélité.
J’appelle mon père.
